Julien Barbeau, maire de Feux, signale sur sa page Facebook qu'il a participé avec sa collègue de Veaugues au dépôt de gerbes qui commémore les soixante-dix ans de la tragédie du Four à Chaux où "huit résistants furent fusillés par les Allemands". Quatre gerbes furent déposées dont une du Président du Conseil Général et une de l'ANACR.
Nous continuons de visiter le département à propos des Grandes affaires criminelles du Cher". Notre prochaine sortie ? Dun-sur-Auron, à la maison de la presse le samedi 14 juin à partir de 9 heures 30.
Nous avons, récemment entendu, évoquer un redécoupage alors qu'il ne s'agit que de coller... Et depuis, chacun veut découper sa propre région... Pourquoi un nouveau tollé ?
Si j'ai bien compris, la volonté de nos dirigeants est de créer de nouvelles entités administratives moins dispendieuses et plus fortes. Pour cela, est-il besoin d'avoir un sentiment fort entre les habitants ? A titre personnel, je ne le crois pas. Nous n'en sommes plus à construire des sous-peuples prêts à lutter pour défendre leur indépendance, à nous diviser. Français je suis Citoyen européen et de monde je suis devenu. Pourquoi retournerais en arrière ?
Oh, bien sûr, mes trois enfants sont allés au lycée en Bourgogne puisque j'habite à à peine plus de cinq kilomètres de la Loire qui nous sépare de la Nièvre, de la Bourgogne et de la future Bourgogne-Franche-Comté. Il est donc évident que pour une question pratique, je préférerais être lié à la Nièvre qu'au Poitou. Au même titre qu'un Blancois va être ravi de voir le Centre, le Limousin et le Poitou-Charentes mariés. Au même titre, l'entreprise phare de Sury-en-Vaux, qui a trouvé son essor en s'agrandissant en Bourgogne trouverait très probablement plus pratique d'avoir affaire avec une seule administration régionale.
Mais les contempteurs de la future réforme ne se situent pas sur le terrain de la seule administration. Sous prétexte de l'histoire, ils souhaitent recréer un peuple régional. C'est ainsi que de vingt-deux régions on a plus d'une centaine de proposition. On a même vu fleurir sur la toile des collectifs "Non à ma future région". "Non", c'est d'ailleurs la seule chose qui les unit ; parce que, pour ce qui est des propositions positives...
Sur quelles bases se sont-elles montées, ces oppositions ? Selon leur propre aveu sur l'histoire, sur les coutumes. Sur l'histoire ? Prenons l'exemple d'une région qui revendique forte identité, la Bretagne. Cette partie de la France a été rattachée définitivement à la mort de la femme de François 1er, la reine des prunes, Claude... Il y a à peine cinq cents ans. Et en ce temps, les Bretons n'auraient pas eu le temps de s'intégrer ? Non ! En fait, Pétain, suivant les théories de Maurras, voulait éradiquer l'uniformisation issu de la Révolution. Et pour cela, il a, à l'image des "félibriges", promu l'identité régionale. Identité qui se sont prolongées, après la Libération, par le folklorisme.
Et c'est ainsi que nous avons vu se constituer des académismes de langage artificiels ou inventés. mais aussi d'habillement, de danse... Certes, au départ, je me suis laissé prendre à ces billevesées, mais dès que j'ai eu les connaissances de base, je n'ai cessé de décrier ce ségrégationnisme non avoué.
Le haras de Boisbelle…
un amour de chevaux
Nous connaissons Florence Semence comme « patrimonicultrice » locale. Elle nous a séduits avec ses poèmes d’une grande sensibilité. Et la voilà qui nous présente un roman, de belle facture.
Il faut dire que le thème choisi est aussi de ses compétences : elle a écrit pendant plusieurs années des articles pour Cheval Star et Cheval Junior, des magazines bien connus des jeunes de huit à quinze ans. Et elle continue une collaboration avec le périodique belge HippoNews depuis sept ans.
« C’est un roman pour la jeunesse que les adultes dévoreront ! » comme aimait à dire feu Armand Toupet, son compatriote et homologue écrivain. Florence nous berce dans l’univers du cheval et nous le fait découvrir.
Nous suivons une famille qui se rend au championnat du monde de cheval arabe. Grâce au talent inné de la mère et à l’espièglerie de la fille, nous voilà embarqués dans une aventure qui nous emmène depuis les élevages du Pays Fort jusqu’au Moyen Orient. Tous les lecteurs de Florence se passionneront pour les heurs – quelquefois plaisants, d’autres fois bien moins – qui ne manquent pas de se produire.
Revenus au haras de Boisbelle, on demande : « Florence, à quand la suite ? »
un roman de 150 pages format 14X20 papier : 14 € ; électronique : 9,80 €
Pour vous remercier de vos messages
un pris sur le vif de Sylvie.
Vendredi 4 juillet, de 9 heures 30 à midi, Jean-Claude Sandrier dédicacera le livre de son père, "Avant l'oubli... Résistance"à la Maison de la Presse de Châteaumeillant.
Vendredi 27, Jean-Claude Sandrier était honoré par la République : il a reçu la Légion d'Honneur des mains du préfet d'Eure-et-Loir. Dans son discours de remerciement, le récipiendaire montre les traits de sa personnalité. Sylvie, suppléant mes carences, a rapporté quelques images que nous partageons ici.
Disons le franchement, Jaurès ne faisait pas partie de ma mythologie familiale. Parce que ma mère ne loupait pas un signe de croix. Parce que les lectures y étaient filtrées. Parce que tout le rouge, hors la pourpre cardinalice, y était à bannir.
Outre tout ce que Sylvie m'a apporté et m'apporte encore qu'il n'est pas question de détailler ici, j'ai vu arriver ce médaillon. Un héritage. Il est vrai que, depuis une petite dizaine d'années, le très conservateur monde viticole quitté, j'avais ouvert les yeux et compris que le libéralisme ne libérait que les plus forts. Quant à la religion, au service des mêmes, la réflexion aidée par la lecture m'a fait déjouer ses mécanismes.
La soixantaine approchant, la troisième génération se faisant de plus en plus présente, ma famille, c'est celle que nous avons créée avec Sylvie. Une famille avec son histoire à elle et non mon histoire à moi.
C'est donc le moment où jamais, cent ans après la disparition des derniers espoirs de paix, de rendre hommage à l'engagement de cet homme pour défendre un milieu qui n'était pas celui de ses origines ; engagement d'autant plus méritoire que ses actions étaient dépourvues d'autre intérêt que celui d'aider une classe dominée par les tout puissants.
Sa volonté de paix terrassée par les revanchards, le massacre aura lieu. Après la guerre, les jurés acquitteront son assassin. Et, quelques mois plus tard, un jeune homme reviendra minoritaire du congrès de Tours avec ce médaillon... Il sera maire de son village pendant trente ans.
(photo E Balland)
En faim...
(photo S Balland)
siestez-vous...
Ce midi, juste à côté du terrain de folklore de la Fête au Village, la commune a eu la bonne idée de créer un nouveau plan d'eau qui commence à se remplir. Après le remembrement avorté qui a coûté près d'un demi million d'Euros, alors qu'on constate l'enlisement du dossier de la boulangerie, il est heureux de constater une réalisation qui aboutit...
- Allo ?
- ...
- Ah bon, ce n'est pas une réalisation de la mairie ?
Serge Laborie consacre une exposition à Sancerre tous les deux ans. Et à chaque fois un grand moment de l'histoire de sa ville de coeur est l'objet de son attention. Cette année, c'est :
Il a pris soin de prévenir :
Mais visitons.
Nous le ferons par quelques vidéos ci-dessous :
Tout d'abord l'églse Saint-Père-la-None
puis le contexte
L'insurrection
Autour de l'insurrection
Mais aussi par un blog, "Raconte-moi Sancerre" qui présente l'essentiel de l'expo.
Enfin, on peut se documenter sur un point précis de la suite de l'insurrection, le Moulin de Morue :
Je n'ai jamais caché que je ne suis pas fan des comices agricoles. Je n'en suis pas fan parce que ces festivités ne retiennent presque que le mauvais dans la manière de célébrer cette fête. Le mauvais, c'est l'élection des reines, qui plus est, dévoyé en un concours de relation par les parents de ces pauvres gamines... Quant à l'image de la femme qui y est présentée... Et on ne voit pas une Nadine Morano protester comme lorsqu'elle voit une femme voilée sur la plage ! Le mauvais, parce que l'on nous présente des images du passé sans montrer ce qu'est l'agriculture de demain. Le mauvais parce que, déjà que je n'ai pas goût aux paillettes, alors les confettis et le papier crépon !
Mais le grand jour est arrivé... Sylvie tient à marquer le jour et a participé en décorant.
Et ce soir, vous verrez son reportage.
Depuis bientôt un an, nous étions dan une phase de transition quant à notre communication sur le Net. Nous avions créé notre site DifCentre. Les évolutions de nos activités, l'arrivée des livres et des dessins animés personnalisés nous a incités à investir dans un site qui deviendra le fer de lance de notre entreprise : Livratum.eu.
Nous aurons l'occasion de reparler de cette évolution. Elle ne supprime rien mais ajoute
aux autres :
Pour retrouver les tous chars en photo, il suffit d'aller sur l'album.
Mais si vous voulez suivre la cavalcade, la première partie c'est ici :
la deuxième, ici :
La troisième, c'est ici :
et enfin, la quatrième, c'est ici :
Sylvie m'a permis de fouiller ses archives et de ressortir ses photos de 2007... A vos comparaisons :
Pour ne pas perdre son temps dans le bac de vidange d’une harpie…
Ils traînaient depuis longtemps dans ma bibliothèque… Ils sont donc passés sur ma table de chevet, les dix tomes des « Histoires d’amour de l’histoire de France » de Guy Breton. Je commence le cinquième tome. Et contrairement au côté racoleur du titre, ces volumes sont très instructifs sur l’influence des petites histoires sur l’Histoire.
Un titre dont on n’a trop peu parlé, c’est sur Facebook que j’ai vu que Marianne y consacrait un dossier, m’a interpelé, « Une France sous influence Quand le Qatar fait de notre pays un terrain de jeu » de Vanessa Ratignier avec la collaboration de Pierre Péan. On est dans la même veine que Guy Breton.
Hélas, les médias dits sérieux se sont préoccupés des élucubrations d’une mégère acariâtre qui a oublié les fondamentaux de son métier d’origine pour se venger d’un couple qu’elle a séparé. Et comme cela ne lui suffit pas, elle se sert des fonctions de ce couple pour tenter de les détruire. Et ça réussit puisque chacun reprend les perfidies en oubliant le passé. Bizarrement, c’est le site de Gala qui nous le rappelle :
Comment peut-on rapporter de tels propos sans les mettre dans le contexte ? Alors pourquoi la presse nous a abreuvés pendant une semaine d’un livre de cornecul plutôt que de s’intéresser aux intérêts de la France et de celui qui les a bafoués pour payer son divorce ?
Au mois d'octobre, deux petites sorties pour évoquer des Grandes affaires criminelles du Cher :
- dans le cadre de la journée Marie du Berry, nous présenterons l'affaire du Moulin de Mourût. Une affaire où nous avons démontré que le meunier a été victime d'une méprise qui lui a coûté la vie.
- et le jeudi 16 octobre, à 20 heures 30 à la Maison des Associations de Châteauneuf-sur-Cher, 3 rue de l'Île où nous sommes invités par l'association Valentin-Ursin Bouzique, Châteauneuf et son passé. Au cours de cette réunion, nous évoquerons
- deux affaires liées aux fameux "Chauffeurs d'Orgère", L'auberge de Jarriolles et le moulin de Morue,
- l'affaire du Bois Bleu
- les deux affaires bascoulard
- le crime de la Forêt de Vierzon.
